Adopté samedi, la réforme du code électoral rendant leur éligibilité à Khalifa Sall et Karim Wade, sept mois avant la présidentielle où ils devraient figurer parmi les principaux candidats à la presidentielle de 2024.
Le texte adopté par 124 voix pour, 1 contre et 0 abstention permet à une personne condamnée et ayant bénéficié ensuite d’une amnistie ou d’une grâce – ce qui est le cas de MM. Sall et Wade – de figurer sur les listes électorales et donc de se présenter aux élections.
Si le texte défendu par le gouvernement est promulgué, M. Sall, ancien maire de Dakar, et M. Wade, héritier de l’ex-président Abdoulaye Wade, s’annoncent parmi les principaux candidats à la présidentielle de février 2024. Ils avaient été empêchés par leur condamnation dans des affaires financières distinctes de concourir à celle de 2019 contre le sortant et futur vainqueur Macky Sall (sans lien de parenté avec Khalifa Sall).
Leur réhabilitation électorale est considérée comme susceptible de contribuer à atténuer les vives tensions au Sénégal ces derniers mois.