La justice suisse m’ordonne de me taire sur un scandale de corruption et de carburant toxique en #Guinée. Acculés par mes révélations sur leurs activités troubles à Conakry, le trader pétrolier suisse Addax Energy et son patron Jean-Claude Gandur (fortune estimée : 2 milliards d’€) ont de nouveau saisi les tribunaux suisses.
Après avoir été déboutés une première fois, le tribunal civil de Genève leur a donné raison le 31 juillet. Sans m’entendre. Sans même que je sois au courant de la tenue de l’audience. Et dans le cadre une procédure dite de « protection de personnalité » qui a été dénoncée par les organisations de défense de la presse, car elle permet à la justice suisse de bâillonner des journalistes, et de protéger des milliardaires.
La justice suisse m’a donc ordonné de ne plus m’exprimer sur Addax et Jean-Claude Gandur. Je dois aussi retirer mes tweets sur le sujet, alors même que des dizaines de milliers de guinéens ont été victimes de l’essence frelatée qu’importe la société suisse en Guinée. Alors même que la société civile locale a porté plainte contre Addax pour des faits présumés de corruption.
Mais quelqu’en soit le prix, je ne me tairai pas. Je me battrai pour que cette décision suisse ne soit pas appliquée en France. Et je suis même prêt à aller devant la Cour européenne des droits de l’Homme pour faire casser ce jugement arbitraire, qui protège une fois de plus des multinationales occidentales qui pillent et empoisonnent l’Afrique.
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