L’agence russe de l’énergie atomique Rosatom a annoncé avoir signé un mémorandum avec le Mali sur l’utilisation de l’énergie nucléaire à des fins pacifiques. Cette entente survient quelques heures après la signature d’un accord sur la construction d’une centrale nucléaire à l’initiative d’un projet russe au Burkina Faso.
Pour couvrir ses besoins en énergies , le Burkina Faso mise sur le nucléaire civil. La construction de centrales nucléaire devrait permettre de pallier au déficit d’énergie auquel le pays fait face. Pour le ministre de l’énergie du pays, Simon-Pierre Boussim, qui s’est exprimé en marge de la semaine russe de l’énergie à Moscou, l’industrie nationale a un besoin crucial de cette énergie. Il a notifié également que Ouagadougou avait d’ores et déjà engagé la coopération avec des sociétés russes du secteur énergétique. Les besoins en énergie du Burkina Faso sont énormes, il faudrait au moins 500 MW pour assurer les besoins en électricité du pays. Simon-Pierre Boussim a précisé que ce manque pourraient tripler d’ici à 2030.
Au meme momemt Alousséni Sanou, ministre malien de l’Économie et des Finances, et Nikolaï Spasski, directeur général adjoint de Rosatom, signent au siège de Rosatom dans la capitale russe un mémorandum de compréhension sur le civil nucléaire et ont discuté de leur partenariat dans l’exploration géologique et minière. Les ministres maliens de l’Énergie et de l’Eau Bintou Camara, de l’Industrie et du Commerce Moussa Alassane Diallo et des Transports et des Infrastructures Madina Sissoko Dembélé, ont également participé à cette rencontre.
Le mémorandum sur le nucléaire « désigne les missions prioritaires, les outils de collaboration et cerne les domaines du travail conjoint: développer l’infrastructure nucléaire des deux pays , sensibiliser le public aux technologies nucléaires, mener des recherches fondamentales et appliquées, […], garantir la sûreté nucléaire, radiologique et physique, former le personnel et créer des réacteurs de recherche et des centrales », a indiqué Rosatom.